La Bahianaise, c’est la femme noire de Bahia, personnage populaire, symbole phare de la culture afro-brésilienne. Salvador est son berceau, la mère des villes du Brésil, à la fois portugaise et africaine, capitale jusqu’en 1763.

La Bahianaise, cela pourrait être aussi une chanson qui se joue au rythme des percussions des batucadas qui paradent dans les rues du Pelourinho, centre historique de Salvador. Parmi elles, le fameux collectif « Olodum » qui a été popularisé par Mickaël Jackson dans son clip « They don’t care about us ».
La Bahianaise, c’est aussi un mélange de couleurs, celles des vieilles bâtisses plus ou moins décrépies de Salvador, celles des rubans « porte bonheur » appelés ici « Fitas do Senhor do Bonfim da Bahia » (photo en une). Le mélange des couleurs de l’océan et des belles plages bordées de cocotiers qui longent le littoral et la « baie de tous les saints ». Les couleurs du Parc National Chapada Diamantina, 400 km à l’intérieur des terres, aux vallées verdoyantes, grottes, cascades et rivières idylliques…
Si la Bahianaise était un plat, ce serait sans doute une moqueca au lait de coco, ragoût de poisson, de crevettes ou de langouste servi avec du riz et des haricots noirs.
Ainsi furent nos 3 dernières semaines : à la Bahianaise. Un endroit qui restera parmi les lieux mémorables de notre voyage.
Pour commencer, nous sommes restés 5 jours à Salvador à flâner depuis notre hôtel idéalement situé au cœur du Pelourinho.

Nous avons arpenté de long en large les ruelles pavées du centre historique à la rencontre d’architecture coloniale. Nous y avons croisé des danseurs-lutteurs en démonstration de Capoeira et des parades de batucadas qui nous faisaient irrésistiblement tortiller nos fessiers. Nous avons siroté des jus en terrasse en observant les Bahianaises dans leur costume traditionnel, le ballet des vendeurs ambulants à la sono tonitruante. Nous avons vu dans un théâtre un très beau spectacle de danse du Ballet Folklorique de Bahia.




Nous avons pris aussi l’ascenseur « Lacerda », vieil élévateur art déco qui permet de rejoindre la ville basse dotée d’immeuble délabrés hormis le marché d’artisanat « Mercado Modelo » logé dans une vieille bâtisse qui faisait autrefois office de quarantaine pour les esclaves. Une sombre époque dont la mémoire nous est contée par de nombreux lieux et histoires de la cité.


Le quartier Barra abrite une belle plage et un vieux phare qui fait office aujourd’hui de musée nautique de la ville.

Pour la suite du programme, nous avions réservé une surprise aux filles depuis quelques semaines. Sept jours au Club Med d’Itaparica pour profiter d’une grande piscine, du « tout inclus », des activités sportives, du mini-club…Une belle parenthèse après 9 mois de voyage et tant de kilomètres parcourus. Une semaine sans doute mémorable pour les filles qui en ont bien profité avec leurs nouveaux copains et copines : trapèze volant, tir à l’arc, voile, danse, spectacles…Pour nous, le plaisir d’une chambre spacieuse et confortable, de se mettre les pieds sous la table et de profiter des infrastructures. Une belle semaine bien reposante et pleine de bons moments partagés.

Direction ensuite l’île de Boipeba, plus sauvage et moins touristique que sa voisine de Morro Sao Paulo. Cinq nuits passées dans un petit village animé à quelques minutes à pied de superbes plages bordées de cocotiers. On y circule principalement à pied, à dos d’âne ou sur une charrette tirée par des chevaux. On y déguste la langouste les pieds dans l’eau. La mer est chaude, environ 28°C (source non officielle). Bref, quelques jours relax et calmes à nous retrouver tous les quatre dans une ambiance îlienne un peu « rastafari ».




Pour notre dernière étape dans l’État de Bahia, avant un dernier crochet sur Salvador pour nous envoler plus au nord, nous avons choisi de nous mettre au vert et découvrir l’arrière-pays. Le Parc National Chapada Diamentina et la ville de Lençois sont à 7 heures de bus plus à l’est.

Un écrin de verdure et de sites naturels remarquables qui nous a été vivement recommandé par de nombreuses personnes. Le village de Lençois est très agréable avec ses rues pavés, ses terrasses, et ses maisons coloniales bien conservées. Vestiges d’une époque où les extractions de diamants (d’où le nom du parc) tournaient à plein régime. Notre « pousada », à 5 min du centre est dans un véritable jardin tropical, havre de quiétude, on y prend notre petit-déjeuner en compagnie de minuscules macaques à la tête bien marrante. Jeanne et Salomé vous en parleront sûrement.
Aux alentours, un florilège de grottes, cascades, piscines naturelles dont on vous propose un aperçu :






Nous prenons demain matin l’avion pour Recife, plus au nord. Olinda, Praia da Pipa, Jericoacoara seront, entre autres, nos prochaines découvertes.

En guise de conclusion, on vous suggère les tendances brésiliennes à suivre sur nos plages cet été. C’est cadeau. Bisous.

Vous nous faites rêver. Félicitations aux narrateurs . Gros bisous
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Que de beaux souvenirs. Bravo pour les photos et les commentaires
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Merci Céline ! Encore beaucoup de belles histoires à te raconter quand on pourra se voir.
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Même si nous sommes sur le continent américain , nous sommes trop éloignés de vous pour venir passer le WE au Brésil. Je suis étonné d’avoir si peu de photos et de commentaires sur cette fabuleuse semaine au Club Med. Entendre parler votre langue maternelle devait être un total dépaysement. Bises à vous les p’tits loups. Philippe et Isa
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Coucou Perrine, bravo pour ce magnifique journal de bord. C’est ma 4ème visite et je trouve qu’en c’est de mieux en mieux. Je reconnais bien là ton sens de l’organisation !
J’espère que vous avez fait un bench détaillé des prestations du Club d’Itaparica.
Je t’embrasse ainsi que tes filles et bonjour à Greg que je découvre enfin grâce aux photos ! A bientôt Marie Ange
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Merci Marie-Ange ! Je suis contente que ça te plaise. Je suis prête pour le bench du Club ;). On se voit bientôt, bises à toi, ta famille, Vincent et Gilles, Perrine
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