Nous avions déjà le sentiment d’être privilégiés avant d’arriver, notre séjour sur l’île de Pâques (« Rapa Nui » dans la langue locale) n’a fait que renforcer ce sentiment.
Imaginez une île de 6000 habitants, perdue au milieu du Pacifique à mi-chemin entre Tahiti et Santiago du Chili (5000 kilomètres de chaque côté), formée par 3 volcans et peuplée de mystérieuses statues disséminées un peu partout, les Moai, dont on se sait toujours pas exactement comment les autochtones ont pu les lever et les déplacer sur ces longues distances. Les Moai ne regardent jamais l’océan (hormis sur un site) mais tournent leurs regards sur le village établi, à l’époque, à proximité.




Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus qu’une « ville », celle d’Hanga Roa, où se concentrent commerces, port et hébergements. L’île reçoit chaque année environ 90 000 touristes, dont les chiliens et les tahitiens que l’on trouve en majorité. Les habitants ont un pied au Chili (la langue, le métissage) et un pied en Polynésie (leurs racines, leur culture). De ce mélange et de cet isolement résultent un formidable sens de l’accueil, une musique omniprésente et par dessus tout le sentiment de vivre un peu à part, hors du temps. C’est difficile à expliquer.

Aussi, la chance des privilégiés que nous sommes ne s’est pas arrêtée là. Déjà, nous avions loué une cabana chez l’habitant avec 2 chambres, des vrais matelas, une cuisine et un salon. Et pour nous, c’est déjà beaucoup (le plus grand espace qu’on ait eu) ! Quand on dit chez l’habitant, on veut dire une petite maison sur le terrain de la maison de Patricia et Ivan mais aussi celles des frères, des oncles, des enfants… 2 cabanas sont à louer, l’une en face de l’autre et dès le lendemain de notre arrivée, nous avons vu débarquer une famille de français « tourdumondistes », super sympas, avec, cerise sur le gâteau, 3 enfants de 5, 8 et 9 ans ! D’un côté comme de l’autre, nous étions tous ravis de pouvoir discuter, jouer – et accessoirement prendre l’apéro ! – avec des compatriotes ! Bref, nous avons passé tout le reste du séjour ensemble et cela a fortement contribué à cette joyeuse semaine. En fait c’était un peu un chassé-croisé puisque Michel, Virginie, Anouk, Marceau et Camille font le tour du monde dans l’autre sens et venaient de Santiago pour aller sur Papeete. Nous espérons nous revoir en France.



Vous allez dire que j’en rajoute mais ce n’est pas tout ! Patricia et Ivan mariaient leur fille pendant notre séjour et nous étions formellement invités. La cérémonie a eu lieu en haut d’un volcan, surplombant l’ancien cratère empli d’eau, avec vue sur l’océan à 360°. La fête s’est poursuivie avec musiciens, danses et repas locaux, traditionnels et modernes. Nous avons entendu et vu parait-il les « Rolling Stones » du coin. Un souvenir mémorable !

Après cette superbe transition pacifique où nous serions bien restés plus longtemps (Polynésie, île de Pâques), nous arrivons sur notre 3ème continent, l’Amérique du Sud, d’où nous vous enverrons des nouvelles pour les fêtes.
Je vois que la vie est belle et pour les filles c’étaient formidable de trouver des amis ; A la fin du périple vous aurez peut-être l’occasion de revoir cette famille et faire le tour de vos impressions et de votre grand voyage. Bisous
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Belle expérience et paysages étranges. Bonnes fêtes à toute la famille
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je vous souhaite un excellent passage en 2018 !
et surtout profitez des 6 mois qui arrivent
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